6 conseils pour voyager avec votre matériel de Stand Up Paddle

L’un des aspects magiques du Stand Up Paddle est de pouvoir pratiquer partout sur la planète, du moment que vous avez un plan d’eau à disposition. 
Mers, océans, lacs, rivières : le potentiel de spots est infinis. 
Et particulièrement en voyage, le paddle peut-être l’occasion de découvrir un pays de façon bien plus authentique, en accédant à des spots encore préservés du tourisme de masse, accessibles uniquement depuis l’eau (à vous les plages désertes et les petites criques sauvages !).
Une planche de paddle peut véritablement donner une nouvelle dimension à votre voyage.
Mais pour cela, encore faut-il pouvoir embarquer votre matériel de paddle avec vous !
C’est pourquoi nous vous donnons aujourd’hui 6 conseils pour voyager plus facilement avec votre matos de SUP (spolier : le conseil n°6 permet généralement de ne plus avoir à se préoccuper des 5 premiers conseils).

 

1. Renseignez-vous bien sur votre compagnie aérienne 

Avant de réserver votre billet d’avion, renseigner vous bien sur les conditions tarifaires appliquées par la compagnie aérienne pour le transport de « matériel de sport ».
Le SUP étant un sport relativement « nouveau », toutes les compagnies aériennes n’ont pas forcément des conditions spécifiques au Stand Up Paddle. Vous devrez donc regarder les conditions appliquées au surf, voir au windsurf (planche à voile). 
Car si les conditions sont plus favorables pour l’un ou au l’autre sport, vous pourrez toujours présenter votre boardbag comme étant du matériel faisant partie de cette catégorie, le personnel à l’enregistrement ne faisant généralement pas la distinction. 
De plus, les agents ne connaissent pas forcément les conditions tarifaires qui s’appliquent pour le matériel, et si vous avez fait vos recherches au préalable vous pourrez montrer à l’agent(e) la page concernée du site web de la compagnie, et ainsi faire gagner à tout le monde un temps précieux.
Les conditions tarifaires appliquées au matériel de SUP varie du tout au tout, d’une compagnie à l’autre.


Certaines compagnies sont connues comme étant « riders friendly », et acceptent de faire passer votre planche comme faisant partie de votre franchise bagage inclue dans le prix du billet d’avion. C’est notamment le cas pour la plupart des compagnies « premium » telles que Air France (depuis peu), Qatar Airways, Emirates…
En revanche, d’autres compagnies ne semblent clairement pas vouloir transporter les riders à bord de leurs avions, tant leurs conditions tarifaires sont dissuasives : couts astronomiques pour le transport d’une planche, voir même interdiction totale de transporter une planche. 
Il est donc essentiel de bien vous renseigner avant de resérver un billet d’avion. Car lorsque l’on voyage avec du matériel de paddle, il est parfois plus interessant de choisir une compagnie aérienne qui semble un peu plus cher sur le prix du billet d’avion mais qui inclue le matos dans la franchise bagage, plutôt que de choisir une compagnie low cost qui au final vous coutera bien plus cher une fois la franchise bagage payée (tout ça pour en plus voyager dans des conditions généralement moins confortables).

 

2. Prenez un vol direct

Prendre un vol direct est parfois plus cher que de prendre plusieurs vols avec escales.
Mais c’est le meilleur choix si vous voulez arriver à destination avec tout votre matériel intact !
En effet, en évitant les transferts d’un avion à un autre, vous limitez le risque que votre matériel soit maltraité voir même perdu  lors d’une escale.
De plus, un vol direct sera plus long et se fera donc sur un avion plus gros, ce qui vous laisse plus de chance d’avoir assez d’espace en soute pour votre matériel que sur un petit avion dédié aux courtes distances.

 

3. Protégez votre planche

Si vous prenez l’avion avec votre planche de Stand Up Paddle rigide, partez du principe que votre board sera maltraitée pendant le transport. Et ce n’est pas les stickers « fragile » collés sur votre housse qui y changeront quoi que ce soit.
C’est donc à vous de faire le maximum pour protéger au mieux votre « bébé », si vous ne voulez pas récupérer votre board en « kit » à l’arrivée.
D’autant plus que la plupart du temps, les assurances dédommagent des montants dérisoires en cas de casse de matériel (voir même bien souvent le matériel de « surf » est tout simplement exclu de toute indemnisation possible).


Un bon boardbag renforcé est donc indispensable. Choisissez bien sa taille : il ne faut pas qu’elle soit trop grande (pour ne pas que le paddle se balade à l’interieur), mais il ne doit pas être trop « juste » non plus : choisissez le telle sorte qu’il y ait un peu de marge à l’interieur. 
Vous pourrez ainsi protéger votre planche avec des renforts supplémentaires, tels que cartons, papier bulle, polystyrène… Parfois, j’utilise même ma combinaison néoprène et des serviettes pour faire des protections supplémentaires.
Les endroits à protéger en priorité sont le nose, le tail et les rails de la planche.

 

4. Restez cools

Evidemment, payer des excédents bagages pour son matos de SUP n’amuse personne… Mais extérioriser votre frustration sur le pauvre agent à l’enregistrement n’y changera rien ! 
Au contraire, être cool et souriant avec les agents, qui de toutes façons n’y sont pour rien, et contrairement à vous n’ont pas la chance de partir rider au soleil, pourra peut-être faire des miracles (on a déjà vu vu des excédents bagages se payer avec un grand sourire et une petite blague).
Et pour éviter tout stress inutile, pensez à vous rendre à l’aéroport assez tôt, car l’enregistrement de bagages hors format peut parfois prendre pas mal de temps.

 

5. N’oubliez pas de prendre vos propres sangles et soft racks

Vous avez fait le plus dur, et vous voila enfin à l’autre bout du monde avec tout votre matos… maintenant, reste à rejoindre les spots !
A moins que vous ayez opté pour la location d’un van ou d’un pick up, bien souvent votre planche de paddle devra aller sur le toit de votre voiture de location (essayer de choisir une voiture avec un toit assez long et plat pour que votre planche soit stable).


Et pour cela, mieux vaut avoir prévu le coup, en ayant pris vos propres sangles et / vous soft races, car il sera surement très difficile d’en trouver sur place.

6. Optez pour une planche gonflable

A moins que vous partiez dans l’idée de charger des grosses vagues, auquel cas un SUP rigide sera indéniablement le meilleur choix… mais si vous partez dans l’idée d’explorer les plans d’eau et vous balader, alors n’hésitez plus : partez en trip avec un paddle gonflable !
Tout aussi performant en balade, une planche gonflable vous facilitera la vie à 2.000%.
Très compacte, une planche de SUP gonflable tient dans un sac à dos, et vous évitera donc bien souvent de payer des excédents bagages. Vous pouvez même glisser toutes vos affaires dans le sac de la planche, et ainsi n’avoir qu’un seul bagage !
Et les planches de SUP gonflable étant très costaud, aucun risque de la récupérer en 1.000 morceaux à l’arrivée… de quoi voyager l’esprit serein !
Assurez vous cependant d’avoir une pagaie en 3 parties (qui tient dans le sac du paddle), et un sac de planche suffisamment résistant, si possible avec des roulettes pour vous faciliter la vie tout au long du voyage.

Et vous, avez vous déjà emmené votre matériel de paddle en voyage?
Quelle a été votre expérience? Avez vous eu à payer des excédents bagages?
N’hésitez pas à nous partager votre expérience de voyage avec un paddle ! 

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